Sentiers insolites pour entrepreneurs en quête de verdure : étape 3

Après deux mois de météo incertaine, espérons que septembre sera un été indien. Ainsi qu’une reprise prometteuse de vos activités. Pour forcer la chance, de petites promenades vertes vous aideront à tenir le cap. Suite des sentiers insolites d’août, escapades au nord de la ville.

Des arbres remarquables à la poésie du marais

Schaerbeek – Evere

Le parc Josaphat

Le parc Josaphat fut créé en 1904 dans la vallée du Roodebeek. Trois étangs y ponctuent des zones distinctes : le parc historique au sud, de grandes pelouses au centre et une plaine de jeux au nord. Dans la partie historique, parterres de fleurs, petit pont et cascade, kiosque, pigeonnier en rocaille, sculptures… rappellent l’esprit poétique des parcs d’avant-guerre. De nombreux arbres du parc sont inscrits dans la liste des arbres remarquables de la Région bruxelloise. Parmi eux, un magnifique platane, bicentenaire, déploie majestueusement ses branches… Pas la peine de vous le situer : il vous impressionnera, au premier coup d’œil.

La réserve naturelle du Moeraske

Le Moeraske est le seul marais de la vallée de la Senne encore préservé aujourd’hui. La qualité de ses eaux permet le développement d’une faune (héron, martin pêcheur, bergeronnette…) et d’une flore (saule, fleurs de printemps, roselière…) diversifiées. Reconnu comme zone de haute valeur biologique, le site rassemble plusieurs types de biotopes : marécage, ruisseau, talus boisé, zone potagère, prairies sèches ou humides… Il est traversé par la promenade verte et par un sentier de randonnée. Pour les évasions apaisantes…

Jacinthes des bois et joyau oriental

Jette – Laeken

Le bois du Laerbeek

Situé sur un versant à pente faible, le bois du Laerbeek est le plus grand espace boisé du nord de Bruxelles. En son centre, une mare forestière emplit l’ancienne carrière de grès du Moyen-Âge. Comme la forêt de Soignes, le bois se compose de hêtres mais aussi de frênes, de chênes et d’érables sycomores. Le bois du Laerbeek se démarque par la floraison spectaculaire des plantes de sous-bois au printemps : ail des ours, anémone et, ici et là, des jacinthes des bois. Reconnu comme zone « Natura 2000 », il abrite et nourrit différentes espèces de chauve-souris.

Le jardin du pavillon chinois

Jeu des contrastes : là où l’A12 déverse son flot de véhicules, une perle d’orient se cache, à l’abri de massifs exotiques. Inauguré en 1910 et situé en bordure du domaine royal de Laeken en face de la tour japonaise, le Pavillon chinois est devenu l’un des centres d’exposition des Musées royaux d’Art et d’Histoire. Arboré et fleuri, son jardin recèle de nombreuses essences en provenance de Chine, du Japon et d’autres régions d’Asie et du Moyen Orient. L’art topiaire, qui consiste à tailler arbres, arbustes et buissons de manière architecturale, y ajoute une touche insolite.

Bons bols d’air !

 

Valérie Decruyenaere, chargée du projet 7 Jours Santé